Il s'agit d'une négociation collective Au-delà du rapport de force individuel, entre vous et votre employeur, il est possible de tenter la voie de la négociation collective, même dans une petite entreprise. Ce qu’on appelle la NAO (négociation annuelle obligatoire). Elle impose à l’employeur de négocier, entre autre, les salaires.
Ce sont les délégués syndicaux qui ont la charge de préparer la négociation annuelle obligatoire.
Plusieurs thèmes sont obligatoirement abordés lors de la NAO. Les salaires, la durée et l'organisation de travail ou les demandes de travail à temps partiel forment un premier sujet global de discussion. Les échanges tournent également autour de l'insertion professionnelle et le maintien des travailleurs handicapés. Les mesures concernant l'égalité hommes/femmes au sein de l'entreprise restent un sujet obligatoire pour réduire l'écart de rémunération souvent constatée et lisser les conditions d'accès à l'emploi par exemple.Depuis le 1er janvier 2017, il est également obligatoire de parler du droit à la déconnexion.
De plus en plus, le CIF (congé individuel de formation), qui permettait, par une formation longue, d’acquérir une qualification, était devenu un moyen de changer d’emploi, de profession ou/et d’employeur. La loi Avenir professionnel garde l’objectif tout en réformant le parcours, le fonctionnement, les structures.
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Le Comité Social et Economique (CSE) est destiné à remplacer l'ensemble des institutions représentatives élues du personnel de l'entreprise. C’est suite aux ordonnances Macron du 22 septembre 2017 (ordonnance 1386) dans le cadre de la réforme du Code du travail. Il se substituera ainsi notamment aux délégués du personnel, au comité d'entreprise et au CHSCT.
Chez BUT, nous aurons des Comités Sociaux Economiques d’établissement (CSEE) dans tous les établissements d’au minimum 7 salariés. La loi prévoyait le seuil de 11.